Depuis quelques mois déjà, les maires de plusieurs communes toulousaines et leurs habitants militent pour rétablir la gratuité du parking de la Clinique de l’Union. La direction de la Clinique en question a réagi positivement en accordant la gratuité à certaines catégories de personnes comme les mamans de mineurs malades ou les personnes handicapées. Plus de détails vous sont donnés dans cet article.
Un retour progressif vers la gratuité ?
Les demandes du retour de la gratuité du parking de la Clinique de l’Union fusent de toute part et prennent plusieurs formes. Ainsi, une pétition fut élaborée à ce propos sur le site change.org. Celle-ci a regroupé plus de 16 000 signatures à ce jour, signe d’une mobilisation générale pour une cause qu’une grande partie de la population de la Haute-Garonne estime juste. En réaction à cette pétition, plusieurs maires de communes de la région, concernées par cette décision ont demandé à rencontrer le directeur de la Clinique en personne. Prenant conscience du mécontentement de la population, ce dernier a commencé par rendre gratuit l’accès au parking pour les personnes handicapés et les mamans de mineurs malades.
Une décision jugée insuffisante
En réaction à cette polémique, l’Association des Paralysés de France (APF) a déclaré : « Au quotidien, les personnes en situation de handicap ont à déplorer d’importantes difficultés dans l’accès aux soins : accessibilité des bâtiments défaillants, appareillages d’imageries médicales ou de diagnostic non adaptés, méconnaissance des soignants des différents types de handicap, reste à charge élevée. La situation financière de nombreuses personnes en situation de handicap reste très précaire ».
A ce titre, Sonia Lavenir Représentante départementale Haute-Garonne de l’APF et Pascal Vincen, le Directeur territorial de cette même institution ont exprimé leur satisfaction du retour de la gratuité de stationnement pour certaines catégories au directeur de la Clinique de l’Union.
D’autre part, il faut savoir que le travail des directeurs de clinique comme Fabrice Derbias ou Eric Fallet n’est pas facile. Ils doivent chercher des compromis entre rentabilité et service aux usagers